vendredi 23 août 2013

1ère chronique : Bellefleur, de Joyce Carol Oates


 Il est maintenant temps pour moi de publier ma première chronique littéraire ! Pour cela, j’ai choisi “Bellefleur" de Joyce Carol Oates, que je termine à l’instant.


Étant donné qu’il fait près de 800 pages, il cadre parfaitement avec la 11ème ronde, consacrée aux gros livres, du Cercle de Lecture de Tête de Litote ! Vous pouvez retrouver toutes les informations en cliquant sur le lien.

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4ème de couverture : Ce grand roman gothique fut le premier best-seller de Joyce Carol Oates dans les années 1980 aux États Unis. Il nous entraine dans les pénombres des consciences d’une Amérique qui peine à se relever de la guerre de Sécession et au sein de laquelle les origines sociales et le poids de la lignée entravent toujours les destins individuels.
Les Bellefleur ont exercé une influence déterminante sur l’état de New York tout au long du XIXème siècle. Ils composent un clan des plus bigarrés : un tueur en série, un allumé qui part se terrer dans les montagnes à la recherche de Dieu, un noctambule inquiétant, un brillant scientifique, une enfant singulière à laquelle Leah, jeune femme délicate, donne naissance, avant de décider de restaurer l’empire des Bellefleur, quel qu’en soit le prix…

Mon avis
 : Je vais commencer par dire quelques mots par rapport à Joyce Carol Oates. Écrivaine américaine a la carrière très prolifique, elle a publié plus de 50 romans dont Confessions d’un gang de filles a été adapté au cinéma l’an dernier.
Je connaissais déjà certaines de ses œuvres, dont Le gout de l’Amérique, mais je n’en avait pas lu depuis un bout de temps et je dois dire que celle ci m’a particulièrement séduite.

En effet, ce roman m’as complètement transportée (même si j’ai mis assez longtemps a le lire, en raison de l’important nombre de pages et de mon travail qui empiétait pas mal sur mon temps de lecture) : j’ai accroché a l’ambiance très spéciale qui y règne, cette impression de se retrouver au 18ème dans un manoir américain. Cependant, je pense que cette lecture aurait été plus adaptée a un mois d’hiver, en étant bien lovée chez soi au chaud, avec la nuit qui tombe très tôt a l’extérieur :) (mais après, c’est mon point de vue)

Le fait de suivre une famille, sur 3 générations (bon, plutôt 2, car la plus ancienne n’est que rarement évoquée) et de jongler entre plusieurs personnages m’as beaucoup plu, et contrairement a ce que l’on pourrait croire, on n’est absolument pas perdu et les protagonistes apparaissent petit a petit afin qu’on réussisse a suivre l’intrigue.
Au niveau de l’écriture, les phrases sont souvent longues voire même a rallonge, et si cela surprend au début, on s’y fait vite et le texte reste quand même très clair et compréhensible.
Le point important a noter est la taille considérable de ce roman, qui compte 784 pages dans mon édition (La Cosmopolite, Stock; j’en profite pour dire que j’aime beaucoup cette édition, la présentation et en général les romans publiés) Cela peut donc en décourager certains, mais si on se lance on accroche bien vite et s’attache d’autant plus aux personnages !

Pour conclure, notons : à lire en période propice, quand on a du temps a y consacrer ! Autrement la lecture risque de trainer, pour ma part j’ai mis 2 semaines (ce qui est énorme pour moi) car je n’ai malheureusement pas eu de vacances au mois d’aout. Mais l’ambiance, la manière de raconter, les chapitres parfois très différents les uns des autres, les rapports entre les personnages qui se précisent au fur et a mesure, sont autant de raisons de se laisser tenter.
Je chroniquerais un autre roman de Joyce Carol Oates pour le 10 octobre pour une LC dans le cadre du Challenge américain !
cercledelecture2013

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